Le blog de Claire Frisco

Il y a plein de biches dans le coin. Elles vivent près des habitations. On peut en trouver au pied de ses escaliers. C'est sympa. Quand on les approche, elles se sauvent à deux ou trois mètres. Elles sont sauvages mais pas trop, car les habitants les nourrissent un peu. C'est plus sympa que les solifuges...

Temps magnifique aujourd'hui sur la baie. Pas un pet de brume ! On a finalement atterri dans un hôtel de Corte Madera. Un vrai cette fois. Propre et confortable. Et on a réussi a récupérer les 90 dollars de la nuit qu'on avait réservée à Civic Center et qu'on a décidé d'annuler.

On a traversé la baie non pas par le ferry, mais par le bus. C'était grandiose. Il faudra revenir sur ce pont pour prendre des photos. Il est superbe. Et la vue également. D'un côté, on voit la baie, et de l'autre, le Pacifique.

Côté logement, il va bien falloir qu'on accepte d'y mettre le prix. L'endroit est très beau, très classe, très huppé, et donc très cher. ll faut aussi qu'on ait une voiture car je commence mardi, et malheureusement, l'école n'est pas desservie par les transports. Heureusement, les voitures d'occasion sont très abordables ici.

Voici pour finir quelques photos de notre horrible hôtel de Civic Center :

Notre chambre "Queen", sur la droite.

Une mise en garde, adressée au client, vissée sur la porte à l'intérieur de l'hôtel.

Charmant !

Un cable électrique. Sympa et original !

Hors norme en tout cas.

 Devinez ce qui ne va pas.

La nuit n'a pas été terrible. Moham. me dit qu'on ne peut pas changer de chambre car on a la plus belle, la "Queen". C'est trop drôle. Je me demande ce que sont les autres chambres. Aucun double vitrage et les clochards qui se marrent ou qui se disputent dehors en faisant un boucan d'enfer. Un vrai bazar. En fait le mot "clochard" désigne assez mal ces pauvres gens. Et "zonard" encore moins. La plupart sont fous, et certains sont très violents. Gérard,Thibault et Corinne sauront de quoi je parle...

Finalement, on a décidé de perdre nos 90 dollars et de changer de lieu dès ce matin. On a trouvé à se loger à Corte Madera, ce qui va nous permettre de mieux prospecter dans le coin.

C'est parti pour une nouvelle journée de galères. Reprendre nos sacs, rejoindre le ferry, qui est loin de l'hôtel, puis reprendre le taxi, et enfin déposer nos bagages. Heureusement, Eliane va nous aider un peu (beaucoup).

Moham. part boire un café. Il me demande d'appeler la police s'il ne revient pas dans la demi-heure. C'est de l'humour, et en même temps, pas vraiment. Il doit traverser la horde des sans-abris pour rejoindre Market street et il n'est pas rassuré. Je lui souhaite bonne chance.

La suite en fin de journée (cette nuit en France).

Toujours à la recherche d'un appartement... Reprise du ferry et du taxi pour visiter ce que les Américains appellent des communautés. Ce sont des ensembles de maisons ou d'appartements regroupés dans un espace, avec en général des services associés : piscine, fitness, tennis, lave-linge... Certaines sont très sympas. Tout dépend du prix qu'on est prêt à y mettre.

A part ça, on a changé d'hôtel et on est à présent dans le pire quartier de SF. Et on paye quand même 90 dollars... On est pas loin de Civic Center, qui est un peu la cour des miracles de la cité. Et à 100 mètres, il y a une des rues les plus chics de la ville, Market street, avec ses boutiques grandioses et luxueuses. L'hôtel est encore pire que l'autre. On n'a ni les WC ni la douche dans la chambre, et même pas de lampe de chevet. Le pire : les clochards qui font du bruit en bas. Heureusement, on a des boules quiès qui atténuent pas mal les nuisances sonores. Ici, il ne faut surtout pas sortir le soir. Ca craint bien. On a pris l'hôtel pour deux nuits.

Demain, on passe la journée avec Eliane, de l'école, qui va nous aider à trouver quelque chose. On aura sa voiture pour aller d'un lieu à l'autre. Elle est vraiment trop sympa.

Je vais bientôt faire un album photos sur les trams de la ville. Ils sont trop beaux.

Côté météo, c'est toujours pareil. Frais le matin. Puis la brume se dissipe et il fait chaud. Et le soir, la brume retombe et on se pèle. J'ai acheté un beau foulard pour couvrir mon cou.

PS : Nos mollets continuent à se muscler...

On a finalement passé une bonne journée. On est allés sur les quais pour embarquer à Corte Madera, petite ville où se situe mon école. Et surprise, notre hôtel est en fait à 5 minutes à pied de l'océan. Voir la photo ci-contre. On a donc pris le ferry et un taxi pour aller à l'école. Mon directeur a l'air très sympa. Il est de Toulouse. Et on a également rencontré la personne chargée des élèves petits et moyens : Eliane. Elle est très avenante, et elle nous a beaucoup aidés dans nos recherches d'appartements. On nous a même prêté un téléphone portable, ce qui est assez indispensable pour prendre des rendez-vous et pouvoir se faire rappeler.

On va demain faire des visites sur Corte Madera. C'est un très bel endroit.

 Les rues pentues de SF. Dur pour les mollets...

San Francisco est également une ville formidable, mais tout y est très cher. Y compris la nourriture. Les dollars quittent nos poches à toute allure...

Il a fait très beau et j'ai pris un super coup de soleil au visage. J'ai pourtant gardé mon jean et mon pull toute la journée, et de nouveau le soir, on a eu super froid à cause d'un petit vent, qui empêche de crever de chaud dans la journée, mais qui vous glace les os après.

En fait, j'écris ce message à 3h du matin, car on a un sommeil un peu décallé, à cause du décallage horaire justement. Je n'ai pas pu écrire hier soir tellement j'étais fatiguée, une fois arrivée à l'hôtel.

C'est également dans la nuit qu'on a réservé un autre hôtel, un peu moins cher pour deux nuits supplémentaires. Ca risque de ne pas être trop classe. On verra bien...

En fait, tout est cher en ce moment car l'América's Cup, la fameuse course de voilier se déroule ici, à SF. Le prix des hôtel flambent.

On va continuer les visites pour trouver un logement.

 Le matin : Notre hôtel.

On en cherche un autre...

Le voyage s'est bien passé. C'était notre premier vol long courrier. On est très contents de notre voyage avec Air France. Le personnel navigant était vraiment très serviable et le service très bien (repas, boisson, TV...).

On a par contre un peu galéré pour trouver notre hôtel, et on est trop déçus à l'arrivée. Il est horrible, humide, affreusement décoré (mais peut-on parler de décoration ?). Les lampes de chevet sont munies d'un néon qui renvoie une lumière blanche insupportable. L a chambre "pue" l'hôpital... Le petit déj. est infecte. C'est bruyant et mal isolé. Bref, la totale ! Ce motel est minable. Quelle arnaque, pour le prix ! Bon, on peut au moins se doucher et dormir dans un vrai lit.

Le logement va devenir notre priorité dès demain.

A part ça, la ville a l'air très sympa, mais on l'a juste découverte rapidement, fatigués par notre long voyage en avion, en trainant nos lourdes valises, en cherchant notre chemin, et en nous caillant car il y a actuellement un petit vent frais (un peu trop frais) qui nous ferait presque regretter la chaleur moite de Montpellier. En plus, on n'a pas de quoi se couvrir chaudement. Bref, pas vraiment le temps de sortir l'appareil photo et de profiter du décor.

Voici quelques photos prises ce jour :

Notre avion.

Notre avion.

J-1.

Dernière journée à tout préparer. On a enfin booké l'hôtel. 100 euros la nuit. Ca commence bien ! A ce rythme-là, on va vite vider nos comptes.

Demain, lever à 5h. Vivement un peu de fraicheur à  San Francisco ! Il fait 38 degrés avec 95 % d'humidité dans l'air. Et pas moyen de faire un courant d'air. C'est horrible.

La suite sur place...

Bye. 

J - 2.

On est enfin arrivés après une très longue route sous le soleil. Ca a été dur.

Déjà, au départ, on a failli avoir un très grave accident, juste en quittant Marrakech. Quelques gouttes de pluie nous ont fait glisser dans un rond point, juste avant de prendre l'autoroute. Il devait y avoir du gasoil sur la chaussée, et comme elle n'avait pas reçu d'eau depuis très longtemps, elle s'est transformée en véritable patinoire. La voiture est partie en tête à queue. Un coup de volant nous a permis d'éviter un palmier sur lequel on était projeté à très grande vitesse. En réalité, notre trajectoire était complètement incontrôlable, coup de volant ou pas. Après quelques zigzags assez violents, on a franchi le trottoir et on a enfin callé. Tous les voyants du véhicule se sont alors allumés mais il n'y a eu aucun dégats, à part une très grosse peur.

On a donc eu chaud aux deux sens du terme. Et le voyage en Californie a bien failli être annulé.

A part ça, notre déménagement n'est toujours pas arrivé, et nos cartons de vêtements non plus. On n'a donc pas grand chose à mettre dans nos deux sacs de 23 kilos. Le choix va être très facile à faire, vu qu'on n'a presque rien ici.

Et on ne sait toujours pas où on va dormir la première nuit, ni la deuxième...

Bon, au moins c'est l'aventure ! Ca fera plus de choses à raconter dans le blog.

Aujourd'hui, c'est mon anniv. 51 ans. Au secours !!!

Ca y est, on quitte le Maroc. Il est midi et demi. Il fait très très chaud. Ca ne va pas être une partie de rigolade...

J'ai pris une dernière photo... un champignon.

Et oui, en plein mois d'août, avec du soleil et de l'eau (arrosage automatique), les champignons sortent le bout de leur nez. Mignon non ?

A bientôt, en France.

J'aime bien cette photo. Entre zélliges et modernité. C'est un peu ce qu'on va vivre.

J'ai acheté hier, à l'aéroport de Marseille, le Guide du routard 2012. De quoi avoir plein d'infos sur notre prochaine destination.

Certaines sont assez intéressantes.

Par exemple, il est noté dans la rubrique : Le respect dû aux piétons : le respect des passages protégés n'est pas un vain mot, et le piéton a VRAIMENT (en majuscule) la priorité. Dès qu'un piéton fait mine de s'arrêter, tout le monde s'arrête. 

Ca va nous changer de Marrakech... Le bonheur !

Par contre, question mesures, il va nous falloir changer de repères.  Un pound vaut 0, 4536 Kilogramme, un gallon vaut 3, 785 litres, un foot vaut 30, 48 centimètres et un mile vaux 1,6 Kilomètre.

Ca va être très "convertissant". Il faut vraiment inventer ce mot.

Et concernant, le climat, il est écrit :

Il est difficile de transformer de tête des degrés Fafrenheit en degrés Celsius. Aux degrés Fafrenheit, soustraire 30, diviser par 2 et ajouter 10% - ou enlever 32 et diviser par 1,8.

Génial ! Ca devrait inspirer mes collègues de CM2 pour des résolutions de problèmes Tip Top. En fin d'année quand même...

A part ça, aujourd'hui, c'est jour de grand ménage. Nos hôtes viennent de repartir en France, et un couple d'Anglais arrive cette après-midi. Journée assez chargée donc. Et demain, en principe, on prend la route.

 Joli non ? C'est sûr, la rénovation est loin d'être terminée. Il reste à déplacer ce tableau électrique par  exemple. On a pourtant tout laissé tomber pour s'occuper de nos papiers. Des tas de papiers à classer et à ne pas oublier, sous peine de ne pouvoir entrer aux USA. Demain, on rentre à Marrakech pour ramener la voiture. Et pour cette formalité également, d'autres documents sont nécessaires.

La date du départ approche, et cette fois, ça devient difficile de ne pas y penser. Il va vraiment falloir qu'on s'active pour savoir où on va passer la première nuit...  

Rénovation, suite...

On a réussi à monter notre cuisine IKEA. Certaines explications sont parfois un peu limites, mais on n'y est arrivé. Yes !!!

Si un jour, vous devez monter une cuisine Ikéa, un bon conseil : n'ouvrez jamais deux colis en même temps. Un autre conseil : si vous pensez, que plus tard, vos enfants achèteront des éléments de cuisine Ikéa, achetez-leur, pour les entraîner, des légos avec des fiches de montages explicatifs. Ils vous en seront reconnaissants.

A part ça, la date de notre départ avance et on est bien occupés à régler les derniers détails en France. Les délais sont parfois longs. Très longs. Pour faire changer des verres de lunettes, il faut compter dix jours. Pour faire faire le permis international, il ne suffit pas d'aller au guichet de la préfecture avec tous les documents nécessaires. Non. Il faut attendre également dix jours. On est un peu just. D'autant qu'on doit repartir à Marrakech pour ramener la voiture par la route. Ah !!! Les joies de la traversée de l'Espagne sous la chaleur du mois d'août... avec la voiture chargée à bloc. Je sens que ça va être super sympa. Et avant le départ, il nous faut changer le pare-brise, et le mètre-cylindre, qu'on n'a toujours pas commandé, ou trouvé à la casse.  Ca, ça sera le programme de lundi. Enfin, il faut impérativement qu'on soit là le 21 pour prendre l'avion le 23.

Après, ça sera parti pour l'aventure...

On est rentrés en France jeudi soir. L'avion nous a fait quelques frayeurs au-dessus de Marrakech. On n'était pas rassurés, et on n'était pas les seuls. On faisait des petits sauts en l'air... Je suppose que la différence de température ou de pression atmosphérique y était pour quelque chose. Il faisait plus de 50°C au sol, et moins 40 en haut peut-être. L'avion n'appréciait visiblement pas. Et nous encore moins...

On a donc retrouvé notre appart et on commence sa rénovation. On manque d'outils et les surprises sont nombreuses. Les joies de l'ancien... Bref, on a du boulot.

Hier, on a rencontré des amis de Fès, au marché. Bonne surprise ! Ils ont une maison à Ganges et ils rénovent également. Ce soir, on va retrouver d'anciens copains de Montpellier. Ca va être sympa. Au programme : détente. Et oui, on oublie un peu que c'est l'objet des vacances...

Côté démarche, on a ouvert notre compte en banque pour les US. Il reste à faire faire le permis international. Il faut qu'on s'en occupe. C'est obligatoire, mais non suffisant. Il nous faudra malgré tout passer le permis en Californie, pour être en règle.

Ca y est, nos affaires ont été embarquées vers la France. On est parvenus à embarquer l'essentiel. A part ça, la journée a été assez horrible aujourd'hui du fait des conditions météo. 47 °C mais 52°C ressenti. Sans compter le Chergui, vent chaud provenant du Sahara, qui s'acharne sur les cultures et les hommes. On est morts... On ne peut absolument rien faire, à part se doucher et s'allonger, et se doucher, et s'allonger, et se doucher, et...

Pour ajouter à l'ambiance, le ciel est d'un blanc laiteux, légèrement jauni par le sable. Et personne dans les rues. Marrakech est vraiment hostile dans de telles conditions.

Allez, pour conclure, une petite photo amusante, prise à deux pas de chez nous, il y a quelques mois. Espérons que notre chauffeur sera plus alerte...

Certains déména   geurs sont vraiment très motivés pour vous livrer à domicile. Mais de là à défoncer votre mur et à pénétrer directement dans votre salon...

Le moral n'est pas au top aujourd'hui. Mais je pense que c'est assez normal lorsqu'on déménage. Et d'autant plus lorsqu'on emménage dans un espace plus petit... On est obligé de se débarrasser de plein de choses et ce n'est pas toujours évident. "Pourquoi laisser ce beau miroir ?" "Pourquoi donner mes gants de boxe ?" "Pourquoi abandonner tous nos rideaux ?" Ahhhhh ! (d'exaspération)

Et oui, j'ai fait de la boxe. Française.

Avec des gants de boxe anglaise car je les trouvais beaucoup plus beaux.

Souleymane, je te les donne...

J'ai une idée de sujet philo pour l'an prochain : Les objets doivent-ils avoir une utilité ? ou encore : L'homme peut-il se passer d'objets ?

Un bon point cependant, le déménageur nous a accordé une journée supplémentaire pour finir d'emballer nos affaires. Mille fois merci. On a jusqu'à ce soir.

A part ça, je commence à recevoir des commentaires par rapport au contenu du blog, et c'est super sympa.

Ah oui, j'oubliais... J'ai trouvé une solifuge de belle taille, vendredi dans le riad. Au moins aussi grosse que celle de la photo (voir rubrique divers). Et des vacanciers arrivaient le lendemain... J'ai réussi à attraper un pshitt et à la bomber, mais ça ne lui faisait pas grand chose. Elle levait ses deux pattes avant pour combattre. C'était assez violent. Finalement, à force d'être gazée, elle s'est un peu calmée (mais pas tant que ça) et j'ai essayé de la filmer avec mon nouvel appareil. Mais je n'ai pas réussi. Il faut que je m'entraîne. Finalement, je l'ai écrasée avec ma chaussure. C'était dégoûtant. Il a fallu laver le sol... Je vous passe les détails... Après, on a voulu regarder un film, mais j'avais du mal à me concentrer car j'avais toujours l'impression qu'il y avait d'autres solifuges dans les parages. Beurk !

J'ai peut-être une explication au fait que le pshitt ne lui faisait rien, ou à peine. C'était un produit pour insectes volants... Heureusement, la solifuge ne vole pas.

Les JO ont démarré.

Nous concernant, nos performances d'athlètes concernent quelques points :

- Plus haut ! En clair, à faire monter la pile de cartons...

- Plus fort ! A bouger nos muscles pour déplacer quelques meubles et objets parfois assez lourds et encombrants. Je pense notamment à l'énorme matelas qu'il va falloir emballer...

- Plus vite ! Accélérer la cadence pour tout terminer avant lundi 8 heures. Ce n'est pas gagné...  !

- Plus loin ! Ca c'est déjà fait avec notre prochain départ à SF.

On pourrait ajouter, plus motivés dans nos choix. Ce point me concerne particulièrement.

Que faire de toutes nos affaires ? Quoi emporter ? Que donner ? Et à qui ? Tout le monde est en vacances....

Que vendre ? A qui ? Et combien ? Que de décisions à prendre ! C'est horrible...

Je viens justement d'abandonner une série de livres. Sniff ! La voici.

  Et plein d'autres encore...

Retour au Maroc. On est arrivés hier soir. On a de la chance car ce n'est pas la grosse chaleur. Mais ça va venir... On profite donc des dernières moments agréables. On a récupéré les cartons, mais on n'en a pas fait un seul... C'est donc pour aujourd"hui. On a surtout profité de la piscine et du jardin, toujours aussi beau.

A part ça, j'ai retrouvé ma guitare et j'ai pu jouer les quelques morceaux que je connais. Ca m'a bien étonnée. Je pensais avoir tout oublié. Par contre, mes doigts n'ont pas trop apprécié de reprendre contact avec les cordes métalliques. Ca fait mal... mais je sais qu'ils vont vite s'y faire.

A midi, on a rendez-vous avec notre copine Séverine pour manger un couscous. Et oui, on est vendredi...

Deux heures plus tard : nos premiers cartons. Yes !

L'appartement se rénove petit à petit. On rentre mercredi à Marrakech pour préparer notre déménagement. On va faire des cartons... Retour donc dans la chaleur, avec l'ambiance du ramdam en plus. Ca promet. On reste une semaine, et on rentre ensuite à Ganges pour la dernière ligne droite avant notre départ pour la Californie. Pour l'instant on n'y pense pas vraiment. Trop de choses à faire ici. J'ai acheté l'appareil photo. Il est top ! J'ai finalement préféré prendre un compact, de très bonne qualité. Le Panasonic Lumix (zoom 20x). On peut le mettre dans la poche et l'embarquer partout. C'est très pratique. Merci à tous mes amis pour ce cadeau génial ! Vous pouvez voir sa photo sur le blog.

Ca y est, le blog est  à présent opérationnel et il est maintenant temps d'inaugurer ce journal de bord. On a quitté la chaleur de Marrakech pour rejoindre Montpellier, dans le sud de la France. On réside plus précisément à Ganges, village situé à 50 kilomètres au nord de la capitale héraultaise, au pied des Cévènnes. On y retape l'appartement qu'on a acquis à Noël dernier et on n'est pas dans la partie la plus agréable. Demain, on va devoir passer la journée à la déchèterie pour vider une quantité impressionnante de déchets. Autant dire que pour l'instant, on n'a pas trop la tête à notre projet de départ en Californie... On avait hâte de quitter la poussière ocre de Marrakech, et on a passé cette journée à supporter celle de nos travaux. Grise comme le ciment ou blanche comme le plâtre, elle n'a pas meilleur goût. Vivement la partie déco qui sera beaucoup plus agréable. 21 heures. Moham. est déjà couché. On est bien fatigués... Vive les vacances !