New-York est une ville fantôme, prise dans la tempête. Voici les infos du journal Le Monde, ce soir, données par un correspondant :

"Depuis le milieu de la soirée, le sud de Manhattan était sous l'eau et privé d'électricité. La torche de la statue de la Liberté s'est éteinte par la même occasion. La majorité des tunnels menant à l'île était inondés. Dans le quartier de Wall Street, des voitures étaient emportées par les flots. Dans le quartier de Chelsea, une façade d'immeuble s'est effondrée, sans provoquer de victimes. La plus grande partie des lignes de métro ont également été inondées. Michael Bloomberg a demandé aux habitants de rester chez eux et de n'appeler les numéros d'urgence qu'en cas de nécessité.

D'importantes inondations ont également  été signalées à Brooklyn et à Coney Island. L'aéroport de La Guardia était également touché, selon les services du gouverneur Andrew Cuomo. Howard Glaser, un de ses adjoints, a assuré que "le sud de Manhattan est en train d'être couvert par l'eau de mer.".

L'ouragan Sandy va-t-il empêcher ma fille de venir ? Va-t-il ruiner mon stage à Washington, lundi prochain ? Ca craint...

Entre le séisme au Canada, de magnitude 7.7,ce qui est quand même assez costaud, et Sandy qui fait des siennes à présent, c'est Halloween avant l'heure. Plus besoin de scotcher des squelettes aux fenêtres, il suffit de les ouvrir en grand.

En attendant, ici, il fait beau.

Tiphaine dit au revoir à son chat qu'elle ne va pas chouchouter pendant un petit moment. Je suis trop contente de recevoir ma fille pour deux mois. Une bonne occasion pour elle de découvrir la Californie, et pour nous, de passer un peu de temps ensemble.

Elle arrive mardi. Il fait très beau en ce moment. Pourvu que ça dure... J'espère qu'elle pourra m'apporter ma guitare, qui me manque trop. Et les combis pour se plonger dans les vagues du Pacifique.

Ca fera une alien de plus aux Etats-Unis. Oui, c'est comme ça que les étrangers sont nommés sur les papiers officiels. On nous demande si on est un alien. Et nous on dit oui parce qu'on ne veut pas faire d'histoires. Mais franchement... Est-ce qu'on ressemble à ça ?

Je ne crois pas...

En attendant, Moham fait des allers-retours entre la France et le Maroc pour finaliser la vente du riad. Vivement qu'il nous rejoigne.

C'est les vacances !

C'est les vacances !

C'est les vacances !

J'aurais préféré écrire : "Vive les vacances !" mais j'ai hésité avec "Vivent les vacances !", et donc j'ai changé d'option.

A ce propos, savez-vous que le sujet est largement débattu sur internet.

On y apprend que les journalistes préfèrent le singulier, mais que de grands auteurs lui préfèrent le pluriel : Camus, Malraux...

S'agit-il d'un subjonctif dont on a ellipsé la conjonction "que", ou bien s'agit-il d'une locution figée, impersonnelle et donc invariable ? Certains parlent alors de terme présentatif. D'autres parlent encore d'interjection...

Pour savoir ce qu'en dit l'académie Française, je suis allée sur leur site, à la rubrique "questions de langue", et j'ai trouvé... ça :

Vive les vacances ou vivent les vacances ?

D’un point de vue grammatical, la phrase Vive(nt) les vacances peut être analysée comme une indépendante au subjonctif exprimant un souhait et comparée à une phrase du type Périssent les traîtres ! Le verbe s’accordera donc naturellement avec son sujet et l’on pourra écrire Vivent les vacances. Cependant vive est aujourd’hui perçu plus souvent comme un simple mot exclamatif que comme un verbe traduisant un véritable souhait de longue existence, ce qui explique que ce terme tende à perdre sa valeur verbale et qu’on puisse le considérer comme une particule à valeur prépositionnelle : on le rencontre par conséquent fréquemment au singulier.

On a parfois voulu distinguer deux cas : les noms de personnes, véritablement douées de vie, qui exigeraient l’accord (Vivent les mariés), et les noms de choses, avec lesquels le verbe resterait invariable (Vive les sports d’hiver). L’usage littéraire contredit cette volonté et l’on trouve, indifféremment avec les personnes comme avec les choses, l’accord et l’invariabilité, comme c’était déjà le cas en latin où l’on pouvait rencontrer vivat et vivant.

Moi, pour éviter le polémique, je préfère dire : "C'est les vacances !"

Mais, dis donc, on devrait peut-être plutôt dire : "Ce sont les vacances !", puisqu'il s'agit d'un pluriel...

On va finir par ne plus rien dire du tout. Ca sera plus simple. Ou juste : "Vacances !", mais ça fait un peu débile...

La langue française est vraiment trop compliquée.

Pas convaincu ? Allez, pour s'amuser un peu, un autre exemple touvé sur le site de l'Académie Française :

Adjectif verbal ou participe présent : « fatigant » ou « fatiguant » ?

Le participe présent et l’adjectif verbal qui en dérive sont deux formes en –ant parfois difficiles à distinguer l’une de l’autre. Le participe présent, à valeur verbale, est invariable et évoque une action en train de se dérouler (notons cependant qu’il était autrefois variable, comme en témoignent encore certaines locutions figées : toutes affaires cessantes, séance tenante, des ayants droit…). Au contraire du participe présent, l’adjectif verbal, comme tout adjectif, est variable et exprime plutôt un état, une propriété. Comparons par exemple une infirmière pesant un nouveau-né et une charge pesante, ou encore une explication éclairant un point obscur et une explication éclairante : les participes présents évoquent l’action dans son déroulement, les adjectifs verbaux une caractéristique du nom. On peut d’ailleurs sans mal substituer à l’adjectif verbal un autre adjectif : une lourde charge, une explication lumineuse.

Pour différencier le participe présent de l’adjectif, on peut noter qu’en général la présence d’un complément, en particulier d’un complément d’objet direct ou indirect, indique qu’il s’agit d’un participe présent tandis que l’emploi absolu est en faveur de l’adjectif verbal : un orateur ravissant son auditoire, des élèves parlant à leurs voisins, des animaux vivant en Australie mais une femme ravissante, le cinéma parlant, des êtres vivants. Notons également qu’avec une forme pronominale, il ne pourra s’agir que d’un participe présent (la belle saison se finissant). Il en ira de même si cette forme en –ant est précédée de l’adverbe ne (les invités ne retrouvant pas la sortie). En revanche, précédé d’un adverbe autre que ne, on aura affaire à un adjectif verbal (cette rue est très passante, fort peu passante). Enfin, en position d’attribut, une forme en –ant est également adjectivale (la route est glissante, son absence est inquiétante).

Il faut encore ajouter que parfois l’orthographe du participe présent et de l’adjectif verbal diffère. C’est le cas des verbes qui se terminent par –guer ou –quer : le participe présent conserve le u du radical verbal (naviguant, fatiguant, intriguant, provoquant), alors que l’adjectif verbal correspondant s’écrit différemment (navigant, fatigant, intrigant, provocant). Par ailleurs, une vingtaine d’adjectifs verbaux sont terminés par –ent (équivalent, adhérent, différent) tandis que le participe présent dont ils sont issus a toujours la désinence –ant (équivalant, adhérant, différant).

Aïe ! Aïe ! Aïe ! C'est pas tout à fait du chinois, mais ça nécessite une seconde lecture.

En attendant, j'ai demandé à une copine comment elle s'en sortait avec les accents sur son clavier QWERTY, elle m'a simplement répondu qu'elle n'en mettait aucun... Ca je ne pourrait pas. Trop puriste. Mais je me surprends toujours à souffler dès que je dois mettre un accent circonflexe sur un o, un e, un i ou a  (voir journal de bord des 18 et 20 octobre). GRRR !

Allez, pour terminer la rubrique des poupées gores, voici quelques photos supplémentaires.

Vraiment horrible !

Qui aurait envie de dormir avec cette chose dans son lit ? Qu'en pensent les psy ?  Il y aurait à dire sur celle qui trucide son ours en peluche.

Nous, on fête Halloween demain, à l'école, avec quelques jours d'avance. Une maison hantée a été préparée par les parents... Il va y avoir un défilé costumé, suivi d'un goûter. Beaucoup de filles seront déguisées en princesses et beaucoup de garçons en supers héros. C'est en principe dans ce goût-là chaque année, et dans tous les pays du monde. Les clichés ont la peau dure...

Ce qui est amusant, lorsqu'on a un blog, c'est de regarder les statistiques. Elles nous renseignent sur les connections par jour, ainsi qu'en cumulé. 

A ce jour, le blog a dépassé les 2000 connections . C'est pas mal, car il a été crée le 14 juillet et n'a pour seul but que de garder le contact avec nos copains, en leur faisant partager nos aventures. Bien-sûr, par le jeu des tags ou mots clés, des visiteurs "inconnus" viennent le consulter, un peu au hasard.

Ce qui est amusant également, c'est la rubrique "géographie" qui nous permet de savoir de quel pays sont les visiteurs. Le Maroc et la France se tirent la bourre. Hier, la France était nettement majoritaire. Et aujourd'hui, c'est le Maroc. Après, on trouve également des visiteurs des Etats-Unis. Et de temps à autre, des visiteurs d'endroits du monde où nous avons des copains. Et ça nous fait penser à eux. Par exemple, si je vois le drapeau de la Polynésie Française, je sais que Martine et Jean- Geo se sont connectés. Si je vois celui du Brésil, je sais qu'il s'agit de Sandrine... C'est sympa !

C'est l'horreur !

Oui, c'est Halloween !

Alors pourquoi ne pas offrir à son enfant une poupée pour l'occasion ?

Aux Etats-Unis, les enfants sont vraiment sacrés. Question sécurité et hygiène, c'est vraiment too much. A côté de ça, on peut faire ce genre de cadeau. Ca fait partie des contradictions que l'on rencontre ici... D'autres spécimens demain...

Vive Halloween, version gore !

 Journée de stress aujourd'hui...

Déjà, ça a mal commencé avec Moham. qui m'annonce ce matin qu'il risque de ne pas être là de toutes les vacances. Super pour mes premières vacances (bien méritées) aux States...

Et pour compléter le tableau, j'apprends que notre banque a refusé d'honorer des chèques , alors qu'on avait de l'argent sur le compte... En fait, la banque nous avait donné des chèques pour nous dépanner, à notre arrivée aux US, en attendant que les chéquiers soient émis. Mais le problèmes de ces chèques, c'est qu'ils sont bien à nos deux noms, mais que le numéro de compte ne correspond pas au nôtre, d'où le refus... Il va maintenant falloir essayer de comprendre le pourquoi de ce disfonctionnement et régler le problème auprès des personnes lésées, en évitant de laisser des traces sur notre crédit history, ce qui est très très important aux Etats-Unis. En gros, ici, refus de paiement signifie marquage au fer rouge auprès du système bancaire. Voilà la journée...

 C'était Halloween avant l'heure.

A part ça, on a décoré notre classe avec des toiles d'araignées à l'entrée (avec plein de bestioles prises dans les fils) et des squelettes aux fenêtres. Et on a peint des épouvantails à têtes de citrouilles. Je prendrai quelques photos car ça rend vraiment bien.

Pour finir, voici deux photos amusantes d'une tombe de Sarah Palin, prises dimanche dernier, dans le quartier de Haight, en haut de Masonic. Sympa !...

En partant aux USA, on a dû laisser Dob, notre gros chien, à Marrakech. Il est trop gentil et trop mimi. On le voit sur la photo en train de faire un câlin à son fiston Choco BN.

On va le donner aujourd'hui à nos amis Jean-Pierre et Farida, et il va rejoindre Terres d'Amanar, un superbe endroit, au-dessus de Marrakech. Il va être super heureux dans ce domaine somptueux.

Voici quelques photos des lieux pour ceux qui ne connaissent pas.

Consernant les animaux de compagnie, les pets, comme on les appelle ici, ce n'est pas si évident que cela de les emmener avec nous. Le problème, c'est qu'ils ne sont quasiment jamais acceptés dans les résidences. Dans la nôtre, par exemple, il est bien stipulé : No pets.

Enfin, voilà, on a trouvé la solution. Notre chien va être super heureux là-bas. Et à tous nos amis du Maroc, passez de temps en temps lui faire un petit coucou de notre part, en attendant qu'on y retourne...

Pour information, en laissant ce petit message sur mon blog ce matin, j'ai écouté sur France Inter une émission très intéressante sur la façon dont sont traités les travailleurs à Las Végas. Très instructif. Je vous conseille de la réécouter en podcast. Les émissions de "Là-bas si j'y suis" seront consacrées toute cette semaine aux Etats-Unis. A défaut de coup d'oeil, ouvrez grand les oreilles.

Et ce soir, les deux candidats à l'élection américaine se retrouveront en Floride pour leur dernier duel. Les sondages les donnent au coude à coude, à 15 jours du scrutin. Et je viens de réaliser que je serai en stage à Washington le 6 novembre, jour de l'élection présidentielle... I hope it will be Obama.

Halloween, c'est parti pour quelques jours de folie !

Quelques découvertes dans l'une des boutiques qui bordent Union Square. Des masques et des masques... Lequel préférez-vous ?

Je vous avais promis des photos de San Francisco.

En voici une vraiment rare...

Oui, une crotte, je rêvais d'en voir une.

Mon rêve s'est réalisé, mais pas à Larkspur...

Celle-ci a été prise à San Francisco, qui est une ville. Une vraie. Qui vit. Avec de vrais chiens qui font de vrais cacas. Ca rassure.

Halloween, quand ça nous prend... on fait vraiment de drôles de photos.

Suite et fin de ma  colère contre les claviers sans accents.

En même temps, Je dois bien admettre que c'est normal en langue anglaise puisqu'il n'y en a pas. Des accents.

Alors... pour Anne-Laure, qui travaille avec moi l'après-midi, et qui ne possède pas la petite fiche des touches Alt, et qui est donc bien em... , et pour tous ceux qui n'ont pas le choix du clavier, voici la liste des diverses commandes pour s'en sortir. Vous allez voir que ce n'est pas très commode...

Pour faire le é : Appuyer sur la touche Alt, et taper 130.

Hier, je parlais d'une astuce pour le é. Le plus simple est de taper l'apostrophe, puis le e, sans faire d'espace (une apostrophe se fait sur le clavier QWERTY, avec un espace après. L'espace est alors obligatoire même s'il n'apparaît pas à l'écran).

Oui, je sais, c'est compliqué. C'est ce que je vous ai dit hier.

On continue :

Pour faire le è : Appuyer sur la touche Alt, et taper 138

Pour faire le à : Appuyer sur la touche Alt, et taper 133.

Pour faire le ç : Appuyer sur la touche Alt, et taper 135.

Pour faire le ù : Appuyer sur la touche Alt, et taper 163.

Pour faire le û : Appuyer sur la touche Alt, et taper 150.

Pour faire le ü : Appuyer sur la touche Alt, et taper 129.

Pour faire le î : Appuyer sur la touche Alt, et taper 140.

Pour faire le ï : Appuyer sur la touche Alt, et taper 139.

Pour faire le ô : Appuyer sur la touche Alt, et taper 147.

Il y a encore le ö qui se fait en appuyant sur la touche Alt, et en tapant 147.

Mais là, des mots qui comportent le o tréma, il y en a très peu. Il y a bien "maelström", mais ce n'est pas le genre de mots qu'on écrit tous les jours...

Et aussi : pour ouvrir les guillemets : Appuyer sur la touche Alt, et taper 174.

Et pour les fermer : Appuyer sur la touche Alt, et taper 175.

Evidemment, il y a encore d'autres combines pour les accents sur les majuscules, mais personnellement, je n'en mets pas. Ca tombe très bien.

A force d'écrire sur mon clavier, à l'école, je connais pas coeur le é, le è et le à, comme quoi, ces lettres sont très utilisées. Pour le reste, on est comme des idiots, arrêtés en pleine frappe de texte, et on cherche la lettre sur la petite fiche, et on souffle, et on rouspète parce qu'on perd du temps, et qu'on aurait autre chose à faire...

Pour terminer, imaginons donc que j'ai à écrire : "On n'à qu'à se donner rendez-vous à côté de là où ça monte sec". Vous avez compris la galère ? Donc on n'écrira pas ça.

Quand on dit que les Français sont des râleurs...

Je posterai demain des photos prises ce samedi, à San Francisco.

Taper en français sur un clavier américain, ou passer de l'AZERTY au QWERTY, ce n'est pas évident. Le gros problème, ce sont les accents.

Quand on tape sur un clavier français, on ne se rend pas vraiment compte de nos lettres accentuées. On les frappe automatiquement sur le clavier. Mais lorsque l'on est sur un ordi américain, tout devient compliqué...

Allez écrire par exemple : "On n'à qu'à se donner rendez-vous à côté de là où ça monte sec". Vous me direz, qui aurait l'idée d'écrire ça ? En tout cas, pas un Français qui taperait ce message sur un clavier US... Le à, le ô, le é, le ù et le ç sont chaque fois des alt 100 quelque chose. Et ça vous coupe dans votre élan.

Le problème, c'est qu'à l'école, on n'a que des claviers américains. Alors parfois, lorsque je dois répondre à un message, j'essaye de trouver un mot sans accent pour aller plus vite, mais le temps de reconstruire ma phrase, j'ai aussi vite fait de regarder ma petite fiche qui me dit que le à, c'est alt 133, que le è, c'est alt 138, que le ç, c'est alt 135... Et on en a une page entière comme ça... GRRR !

On apprend forcément à connaître très rapidement le é, le è et le à.

Mais d'autres choses changent également. Les chiffres se font sans majuscules. L'apostrophe peut aider à écrire le é (astuce...), mais lorsque l'on tape l'apostrophe, il faut impérativement faire un espace, sinon, ça ne marche pas.

Le problème, c'est que je jongle entre les deux claviers. QWERTY à l'école. AZERTY à la maison. C'est comme ça que hier, justement, à la maison, pour écrire à ma copine Corine, je cherchais le alt pour faire un à...

Et maintenant, j'adore taper les accents sur mon clavier, de France. Parce que c'est facile. Et prochain voyage en Europe... dans nos bagages... devinez quoi ? Un clavier !!!

Allez demain, pour le fun, je vous poste tous les alt ... de ma fiche.

Trois nouvelles petites boîtes amusantes.

A droite, Sarah Palin, membre du Tea Party Movement et de la National Rifle Association, pro-life et donc contre l'avortement, même en cas de viol ou d'inceste, contre les cours d'éducation sexuelle à l'école, pour le libéralisme économique, évidemment. Elle pense également que le réchauffement climatique n'est pas un problème crée par l'homme et elle est pour le développement de la chasse en hélocoptère des loups et ours polaires... Impressionnant !

Toutes ces petites boîtes sont créées parThe unemployed Philosophers Guild, y compris, celle qui montre la Liberté guidant le peuple (journal de bord du 05 oct). Pas le temps ce soir d'en savoir plus sur ce mouvement. Je me renseigne et vous donne des infos prochainement.

A part ça, il fait très beau, et même chaud cette semaine. On en profite.

Aujourd'hui, j'ai fait crisser mes pneus de voiture...

Ce n'est pas une info très importante, sauf que...

Alors, voilà. J'ai fait un démarrage en côte, un peu bruyant. Ca doit être le premier que je fais avec notre nouvelle voiture. Comme je reculais un peu, j'ai accéléré... de façon un peu directe... c'est vrai. Et ça a fait un certain bruit (ou un bruit certain). Genre, série policière américaine. J'avoue.

Ca m'a fait rire, mais personne ne rigolait.

Les gens, en voiture, me regardaient horrifiés. Il y en avait un qui restait bouche ouverte de surprise. J'ai cru qu'ils allaient tous prendre leurs portables et faire appel au FBI. Si des gens avaient été à pied, j'aurais pu comprendre une certaine crainte, mais en voiture, alors que je suis sur la bonne voie, que je ne croise aucun autre véhicule, que tous les autres sont à l'arrêt... Bref, aucun danger.

Hé, les gars ! C'est juste un démarrage en côte, un peu raté. Remettez-vous...

L'excès de civisme ici peut devenir un peu énervant. On m'avait prévenu.

Dans notre (joli) coin, on est un peu dans le monde de Desperate housewives. Tout le monde est propre, beau et sportif. Ca fait un peu peur parfois. Ca ne fait pas VRAIE vie. Les boutiques de Larkspur sont si soignées, on pourrait penser qu'elles sont repeintes toutes les nuits par des petits robots.

Le civisme oui, mais laissons un peu de place à la fantaisie de temps en temps.

On m'a quand même demandé de noter l'immatriculation des voitures des gens qui viendraient jeter quelque chose dans notre benne à ordures... alors que ce n'est pas leur benne. Et comme ça, on pourra appeler la police et les retrouver. Les bandits ! Oui, c'est sûr, c'est très très grave...

Je rêverais bien de trouver une petite crotte de chien sur un trottoir. Mais non, suis-je bête. Même pas en rêve ! Ici, ils ont tous des sacs à crottes.

Dans ma résidence, on n'a même pas le droit de fumer sur son balcon. Ca pourrait incommoder les voisins. C'est comme ça, que régulièrement, on voit des gens, seuls, qui baissent la tête (de honte ?) et qui se dirigent vers les bois pour aller en griller une. Les pauvres. Ils vont voir les coyotes.

Je deviens folle...

C'était mon billet d'humeur de ce jour. GRRR !

Pour ceux qui tomberaient par hasard sur cette page, sachez que je suis quelqu'un qui milite pour le civisme, et il y a des endroit où il y en a bien besoin.

Mais là, c'est vraiment... too much.

Pour se remettre des immondes photos du jardin des horreurs, en voici quelques-unes prises à deux pas de chez nous. Et oui, Moham. est au Maroc ce week-end, et je me suis obligée à faire une petite balade, seule, dans la nature.  Sniff ! Et en plus, c'est très dangereux. J'ai failli y laisser la peau...

Entre les femmes qui poussent des landaux, en courant comme des malades, et les cyclistes qui manquent de vous renverser, les promenades peuvent très mal se terminer. A un moment, un cycliste a hurlé : "On your left !!!" et j'ai tout juste eu le temps d'effectuer un saut sur ma droite pour l'éviter. Il a aussi fallu que j'accélère pour doubler une vieille... Question d'honneur. Oui, ici, elles sont redoutables. Des décennies d'entraînement ! Décidément, on ne plaisante pas avec le sport en Californie...

Plus sérieusement, et pour information, les plaques sont fixées sur des bancs en bois. Et avez-vous remarqué que la fontaine peut également servir aux chiens ? Pas bête. Enfin... si. En même temps, c'est un peu le but.

Halloween, ça promet. J'espère que notre belle région ne va pas se transformer en ça !!! J'ai réussi à prendre des photos, mais j'ai un peu honte de poster sur mon blog des trucs aussi immondes... Et en plus, la nuit, c'est éclairé.

Je poste ce matin quelques photos que je n'avais pas encore pris le temps de mettre sur mon blog. Juste pour le plaisir des yeux... Les dernières ont été prises dans le Golden Gate Park.

Ce matin, grasse mat. au lit, en écoutant une émission très intéressante concernant Wikipédia, dans "le grand bain" sur France Inter.

Hello !

La même courge qu'hier, mais mieux présentée cette fois.

Et pour encore mieux se rendre compte des proportions de la bête, je me suis fait prendre en photo en arrière plan.

Oui, je sais. On dirait deux courges maintenant...

Je devais prendre aujourd'hui une photo d'un jardin type "Halloween", mais vraiment trop moche. Je me suis donc garé devant ce matin afin de remplir ma mission. Et juste quand je me gare, une voiture se met derrière moi. Comme je ne voulais pas trop me faire remarquer avec mon appareil photo, j'ai fait demi-tour et je me suis garé en face. Là, je traverse pour mieux prendre le jardin, et à ce moment-là, le rideau de la fenêtre qui donne justement dessus s'ouvre. J'ai donc fait comme si de rien n'était et je suis retournée à la voiture. Je n'ai donc pas pris la photo. Entre ma voiture jaune et mon appareil photo rouge, il faut dire que je n'étais pas très discrète. J'imaginais très bien ces gens appeler la police en leur disant que quelqu'un de louche trainait devant chez eux avec un appareil photo... Ici, on fait appel à la police très facilement. Ca sera donc pour une prochaine fois. Comme espionne, on fait mieux. Désolée.

Des citrouilles, des citrouilles, des citrouilles...

Et de plus en plus grosses.

Non, la photo n'est pas trafiquée.

Celle que j'ai photographiée ici est assez impressionnante. Elle doit déjà être très très lourde. Et comme les Américains adorent les concours, ils en font bien sûr qui concernent les curcubitacés.

J'ai ainsi pu en voir une, dans un reportage, qui pesait une tonne. C'est énorme ! C'est certainement obtenu de façon génétique.

Dans notre quartier, les jardins commencent à se "décorer", façon Halloween. Et pas seulement avec des citrouilles. On y voit fleurir des choses étranges. Certains arrangements sont vraiment de très mauvais goût.

Je prendrai une photo demain d'une déco vraiment... moche.

 Et oui, vous l'avez devinez, ce sont des enseignes du quartier italien de San Francisco. Ici, on mange de la pizza, du jambon, du fromage, des pâtes... et des glaces.

Bref, on est en Italie, à deux pas du quartier chinois.

A part ça, tout roule. Je me sens de mieux en mieux en classe et mes bouts de chou sont de plus en plus attachants. On va maintenant entrer dans la période Halloween qui est ici une fête très importante. On a déjà plein de courges dans la classe et il va falloir la décorer en orange et noir. Ca va donner. Au programme : squelettes, sorcières, chauve-souris et araignées au plafond et aux murs. On évitera les vampires et les zombies car mes élèves n'ont que quatre ans et le principe n'est pas de leur faire faire des cauchemars.

En attendant un album photos, voici quelques vues du quartier chinois de San Francisco, prises ce week-end.

Sympa non ?