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Le blog de Claire Frisco
27 octobre 2012

L'orthographe...

 

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C'est les vacances !

C'est les vacances !

C'est les vacances !

 

J'aurais préféré écrire : "Vive les vacances !" mais j'ai hésité avec "Vivent les vacances !", et donc j'ai changé d'option.

A ce propos, savez-vous que le sujet est largement débattu sur internet.

On y apprend que les journalistes préfèrent le singulier, mais que de grands auteurs lui préfèrent le pluriel : Camus, Malraux...

S'agit-il d'un subjonctif dont on a ellipsé la conjonction "que", ou bien s'agit-il d'une locution figée, impersonnelle et donc invariable ? Certains parlent alors de terme présentatif. D'autres parlent encore d'interjection...

Pour savoir ce qu'en dit l'académie Française, je suis allée sur leur site, à la rubrique "questions de langue", et j'ai trouvé... ça :

Vive les vacances ou vivent les vacances ?

D’un point de vue grammatical, la phrase Vive(nt) les vacances peut être analysée comme une indépendante au subjonctif exprimant un souhait et comparée à une phrase du type Périssent les traîtres ! Le verbe s’accordera donc naturellement avec son sujet et l’on pourra écrire Vivent les vacances. Cependant vive est aujourd’hui perçu plus souvent comme un simple mot exclamatif que comme un verbe traduisant un véritable souhait de longue existence, ce qui explique que ce terme tende à perdre sa valeur verbale et qu’on puisse le considérer comme une particule à valeur prépositionnelle : on le rencontre par conséquent fréquemment au singulier.

On a parfois voulu distinguer deux cas : les noms de personnes, véritablement douées de vie, qui exigeraient l’accord (Vivent les mariés), et les noms de choses, avec lesquels le verbe resterait invariable (Vive les sports d’hiver). L’usage littéraire contredit cette volonté et l’on trouve, indifféremment avec les personnes comme avec les choses, l’accord et l’invariabilité, comme c’était déjà le cas en latin où l’on pouvait rencontrer vivat et vivant.

Moi, pour éviter le polémique, je préfère dire : "C'est les vacances !"

Mais, dis donc, on devrait peut-être plutôt dire : "Ce sont les vacances !", puisqu'il s'agit d'un pluriel...

On va finir par ne plus rien dire du tout. Ca sera plus simple. Ou juste : "Vacances !", mais ça fait un peu débile...

La langue française est vraiment trop compliquée.

Pas convaincu ? Allez, pour s'amuser un peu, un autre exemple touvé sur le site de l'Académie Française :

Adjectif verbal ou participe présent : « fatigant » ou « fatiguant » ?

Le participe présent et l’adjectif verbal qui en dérive sont deux formes en –ant parfois difficiles à distinguer l’une de l’autre. Le participe présent, à valeur verbale, est invariable et évoque une action en train de se dérouler (notons cependant qu’il était autrefois variable, comme en témoignent encore certaines locutions figées : toutes affaires cessantes, séance tenante, des ayants droit…). Au contraire du participe présent, l’adjectif verbal, comme tout adjectif, est variable et exprime plutôt un état, une propriété. Comparons par exemple une infirmière pesant un nouveau-né et une charge pesante, ou encore une explication éclairant un point obscur et une explication éclairante : les participes présents évoquent l’action dans son déroulement, les adjectifs verbaux une caractéristique du nom. On peut d’ailleurs sans mal substituer à l’adjectif verbal un autre adjectif : une lourde charge, une explication lumineuse.

Pour différencier le participe présent de l’adjectif, on peut noter qu’en général la présence d’un complément, en particulier d’un complément d’objet direct ou indirect, indique qu’il s’agit d’un participe présent tandis que l’emploi absolu est en faveur de l’adjectif verbal : un orateur ravissant son auditoire, des élèves parlant à leurs voisins, des animaux vivant en Australie mais une femme ravissante, le cinéma parlant, des êtres vivants. Notons également qu’avec une forme pronominale, il ne pourra s’agir que d’un participe présent (la belle saison se finissant). Il en ira de même si cette forme en –ant est précédée de l’adverbe ne (les invités ne retrouvant pas la sortie). En revanche, précédé d’un adverbe autre que ne, on aura affaire à un adjectif verbal (cette rue est très passante, fort peu passante). Enfin, en position d’attribut, une forme en –ant est également adjectivale (la route est glissante, son absence est inquiétante).

Il faut encore ajouter que parfois l’orthographe du participe présent et de l’adjectif verbal diffère. C’est le cas des verbes qui se terminent par –guer ou –quer : le participe présent conserve le u du radical verbal (naviguant, fatiguant, intriguant, provoquant), alors que l’adjectif verbal correspondant s’écrit différemment (navigant, fatigant, intrigant, provocant). Par ailleurs, une vingtaine d’adjectifs verbaux sont terminés par –ent (équivalent, adhérent, différent) tandis que le participe présent dont ils sont issus a toujours la désinence –ant (équivalant, adhérant, différant).

Aïe ! Aïe ! Aïe ! C'est pas tout à fait du chinois, mais ça nécessite une seconde lecture.

En attendant, j'ai demandé à une copine comment elle s'en sortait avec les accents sur son clavier QWERTY, elle m'a simplement répondu qu'elle n'en mettait aucun... Ca je ne pourrait pas. Trop puriste. Mais je me surprends toujours à souffler dès que je dois mettre un accent circonflexe sur un o, un e, un i ou a  (voir journal de bord des 18 et 20 octobre). GRRR !

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  • Après Montpellier et Marrakech... San Francisco ! Un nouveau départ pour une nouvelle aventure ... Un voyage au long cours posté sur ce blog pour garder le contact avec nos amis et pour leur permettre de partager nos impressions et expériences.
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