Le blog de Claire Frisco

ca y est, on y est.

En fait, on découvrira la ville demain, car on est morts.

On est partis à 12h40 de SF pour arriver à 20h40, en comptant les 3 heures de décalage horaire. Le temps d'arriver à l'hôtel et de manger un bout, il est déjà 23h. Et rester 5h assis dans un avion-boîte à sardines, ça tue.

Ce qui est sûr, c'est qu'à la sortie de l'aéroport, on a été surpris par la chaleur. 27 °C ce soir. On a quitté San Francisco avec un petit vent frais, ce qui fait qu'on avait nos blousons sur le dos. On les a vite rangés.

Nos vacances commenceront véritablement demain.

PS : A part ça, ma coupe n'est pas mal du tout finalement. Secret de Chinois...

Ca y est, notre voyage commence tout à l'heure. On a l'avion à 12h 40 pour Miami. Les affaires sont encore posées sur le sol, en désordre. Il va donc falloir qu'on s'active un petit peu. Et comme d'habitude, on espère n'avoir rien oublié d'important.

Sinon, hier, je suis allée me faire couper les cheveux et ça a été une expérience assez étonnante. On est allés chez des Chinois, à Corte Madera, et pour expliquer la coupe que je voulais, ça n'a pas été évident. Des mots me manquaient : frange, pattes, et désépaissir par exemple. Et ce Chinois qui parlait anglais à la vitesse d'un Chinois me disait des trucs que je ne comprenais absolument pas. C'était du chinois, mais en anglais... Ha ! Ha ! Ha !

A la fin je disais Yes à tout sans rien capter... Mais le plus dingue, c'est qu'il ne m'a pas fait de shampoing, ni même humidifié la tête avec un vaporisateur. Il a tout coupé sur cheveux secs.

Le résultat est assez surprenant...

Moham. m'a dit qu'une dame qui attendait qu'on lui coupe les cheveux, en me voyant quitter mon siège, ne savait plus si elle devait rester...

Bon, ça m'a coûté 20 dollars et les cheveux, ça repousse.

Les cheveux, ça repousse, mais le temps, lui, il file à toute allure. Et il ne revient pas en arrière. Malheureusement.

Donc Bye Bye ! Le prochain message proviendra de Floride... A+

The bitch is dead !

The witch is dead !

Mélanchon a bien raison : Qu'elle rôtisse en enfer.

Si le diable en veut...

De l'autre côté de la Manche, on fête en beauté la mort de cette garce qui a fait tant de mal .

On pense bien-sûr à Bobby Sands et à ses compagnons, aux mineurs, et même aux écoliers britanniques qu'elle a privés de leur ration gratuite de lait. Et quand on sait qu'elle soutenait l'apartheid...

Du fond de ma Californie, je fête à ma façon sa mort en postant ce petit message.

Champagne !!!

Et voici en prime une compilation de photos de presse.

http://youtu.be/vmwR2qvrjmE

On a passé une bonne soirée hier soir, au Sleeping Lady, et on a effectivement bien mangé. Et on a également pu passer un bon moment à discuter avec Magali. C'était vraiment cool.

J'ai trouvé un clip du groupe sur you tube qui donne assez bien la tonalité de leur musique.

Notre copine, c'est celle qui joue du violon. Et elle chante aussi (mais pas sur ce clip).

A part ça, on a aucune idée de ce qu'on va faire aujourd'hui, et c'est génial. C'est aussi ça les vacances.

Ah si ! On doit booker notre hôtel à Miami...

http://youtu.be/l24SYUX1iZA

Ca y est, on est en vacances. Et  en prime, il fait super beau.

Comme je ne travaillais pas cet après-midi, on est allés balader en ville, et on est notamment passés à la boutique Tazi. Pour nous qui venons de Marrakech, le show room ne nous a pas impressionnés. Certains objets sont sympas, mais d'autres sont vraiment trop clinquants. Franchement, on peut faire beaucoup mieux, et beaucoup plus beau. J'ai été franchement déçue.

Finalement, c'est la porte d'entrée qui représente la plus belle pièce. C'est une porte de riad.

Juste avant d'entrer chez Tazi, Moham. a bu un café qui se situe juste à côté, dans un garage. C'est assez original et le café était très bon. La dernière fois, il y avait au moins vingt personnes qui faisaient la queue. C'est donc un bon plan.

Voici quelques photos :

Et ce soir, on va de nouveau aller écouter Magali et son groupe, à Fairfax. Un petit village sympa du coin. L'endroit s'appelle "The Sleeping Lady", et il paraît qu'on y mange bien. On va donc tester.

Un petit message sur Woodlands market. Il se trouve qu'on en a un à côté de chez nous, et que depuis peu, on y fait un tour assez souvent. C'est dans le style Whole Food. Donc c'est plutôt de la (très) belle qualité et les prix sont assez chauds. Mais finalement, on peut quand même y trouver quelques bons produits à prix corrects.

Ca peut sembler étrange de faire des articles sur  ce sujet, mais faire ses courses, dans le comté de Marin, ça relève d'un casse-tête si on n'a pas un porte-monnaie blindé. On peut soit s'empoisonner en mangeant des OGM, des hormones et des pesticides à tout va, soit se ruiner en mangeant bio. Sacré dilemme.

Finalement, au bout de sept mois, on a peut-être trouvé les meilleurs plans. On achète notre viande à Whole Food, notre poisson à Woodlands, et nos légumes à Trader Joe's. Quelle aventure !

 PIN PON...

Finalement, on a appris aujourd'hui par le Travel Care Service, l'organisme mandaté par la MGEN pour nous conseiller ici, que nous avons plutôt eu de la chance avec le montant de la note de l'hôpital (940 dollars.), et qu'en général, le moindre passage aux urgences se monte aux environs de 2 000 dollars.

Oups ! On l'a échappé belle...

En attendant, on ne sait toujours pas sur quelle base on va être remboursés.

Suspens total ! On est scotchés. C'est encore mieux qu'un polar. En espérant un bon dénouement...

On a passé un week-end tranquille.

Le temps n'était pas au beau fixe et on en a profité pour se cultiver. Bien agréable en réalité.

J'ai bouquiné mon livre de Tilliez, passé pas mal de temps sur Allo Ciné à me tenir au courant de l'actualité ciné. Je me suis fait une petite liste de films à voir. On a écouté de super émissions sur France Inter, notamment celle de Mermet et du Monde Diplo, en podcast. Et sur Médiapart, un débat très intéressant avec Emmanuel Todd.

Et aussi, on a booké deux hôtels (vraiment top) à Tulum.

Voili Voilou pour ce dimanche très peinard.

Et demain, on enchaîne pour la dernière semaine avant les vacances.

 On a commencé notre balade dans le quartier de Hayes Valley par une visite au Hayes and Kebab. Et c'était vraiment bon.

Ensuite, on avait pour objectif de visiter le grand show room de chez Tazi. C'est le lieu de vente d'objets artisanaux marocains. On avait hâte de découvrir l'endroit, mais malheureusement, c'est fermé le samedi et le dimanche. Le proprio ne doit pas avoir besoin de beaucoup d'argent, situation assez banale pour un Tazi, grande famille aisée du Maroc. Ca sera donc pour une prochaine fois.

Sur Hayes street, on a bien aimé les boutiques de déco, avec une nette préférence pour Zonal, au 568. On y trouve des vieux objets, souvents industriels, recyclés en tables, meubles... Vraiment sympa ! Et les prix restent corrects.

Ce qui est étonnant également, ce sont les shops conçues dans des conteneurs. C'est assez marrant.

Ca me rappelle que les conteneurs sont parfois aménagés pour en faire des logements pour étudiants*. L'idée n'est donc pas nouvelle, même si elle reste originale.

*Pour ceux que ça intéresse, voici la vidéo d'un projet d'architectes, à Nantes.

http://youtu.be/Y4g813I-dNQ

Mercredi, on est retournés danser à Sausalito. Et on est encore sortis jeudi soir pour aller voir une copine de l'école, prof de musique, qui joue dans un groupe. Ca a été l'occasion de passer une soirée sympa, d'autant que la musique était vraiment bonne. Magali joue du violon. En fait, on s'est connues en parlant polars au départ. Depuis, on se passe plein de bouquins. Je lui ai fait découvrir Amin Maalouf, et elle, elle m'a fait connaître Franck Tilliez. J'adore ! Si vous ne savez pas quoi lire de cool et de féroce en même temps, lisez : La forêt des ombres, et la trilogie : Deuils de miel,  Syndrome [E], et  [GATACA]. En plus, Magali est du Québec et on s'y verra en juillet. Ca nous fera encore de bons plans en plus de ceux de Nathalie, ma cop. que j'ai connue lors de mon stage à Washingtown, et qui nous invite cet été (Encore merciiii !).

Voilà, c'est cool. On commence à sortir un peu et à connaître du monde.

Et hier, on est allés manger chez des collègues et et c'était également très sympa.

A part ça, on progresse en anglais, mais notre accent reste très frenchy.

L'autre jour, dans une boutique, je dis "Hello" pour attirer l'attention de la vendeuse, et elle me répond avec un grand sourire : "Oh ! You are French" (C'est toujours la super classe d'être Français à SF). Je suis quand même surprise que ce "Hello" me trahisse, et je lui dis "Oh ! I just say "Hello" and you know that I'm  French ? My accent is so bad ?" Et là, un beau jeune homme se retourne et me dit avec un grand sourire également : "No, so good !". J'étais toute contente. Une vraie gamine... à présent très fière de son accent cooool.

Sinon, cet aprèm. on va aller découvrir un nouveau quartier de SF qui est paraît-il très sympa (je sais, j'utilise trop ce mot...). C'est le quartier de Hayes Valley. Encore un quartier beau beau, bobo, ...

Aïe ! Aïe ! Aïe ! ou Ouille ! Ouille ! Ouille !

La douleur est la même...

On a reçu nos factures pour notre dernière visite aux urgences.

650 dollars pour l'hôpital, et 240 pour le docteur.

Faites les comptes : 890 dollars la visite. GRRR !

Tout ça pour me prendre la tension et pour me prescrire des médicaments pour les allergies.

Bon, vous avez compris ? Pour aller aux urgences, il faut vraiment être en train de crever. Sinon, il vaut mieux attendre le lundi pour voir un docteur et rester bien au chaud dans son lit. Ce que j'aurai dû faire.

Moham. me dit que pour ce prix-là, il m'aurait bien soigné. C'est sûr...

C'est là qu'on regrette le système de santé à la française, et le sevice public en général.

La Californie, franchement, c'est génial. Il fait super beau. C'est magnifique. Pour les courses, on commence à avoir des plans corrects. Mais concernant la santé, c'est une cata, comme dans tous les US.

On a beau le savoir, c'est quand même quelque chose qui fait assez peur.

Combien va-t-on être remboursés sur cette facture ? On va se renseigner et je vous tiens au courant. En attendant, ce soir, on va penser à autre chose et on repart danser à Sausalito.

Ca y est !

On a booké nos vacances.

Direction Tulum !

Eau turquoise et sable blanc.

Ca va être trop cool.

On décollera le 15 avril de San Francisco, en direction de Miami.

Là on s'arrêtera trois jours pour visiter les quartiers sympas de la ville et pour passer une journée dans les Everglades. Et ensuite, on prendra l'avion pour Cancun, et on descendra direct vers Tulum.

Voilà notre beau programme de vacances.

On rentrera enfin le jeudi 24 au soir.

J'ai trop hâte.

On a encore regardé sur notre affiche trouvée devant chez Rasputin, et après les Shins (voir message du 25 mars) on a découvert un autre groupe bien sympa : les Heartless Bastards.

http://youtu.be/sqwUUy77gHA

http://youtu.be/uqZulPVnZSs

Bonne écoute, et si vous n'aimez pas, zappez !

Aujourd'hui, en ouvrant la page google, j'ai découvert que le deuxième "o" servait de cadre à la photo de Cesar Chavez. Par curiosité, j'ai donc cliqué sur le portrait, et c'est ainsi que j'ai appris que le personnage en question a été un grand syndicaliste californien.

Voici ce qu'on peut trouver sur cet homme, sur Wikipédia :

"César Estrada Chávez est un paysan syndicaliste, de Californie. Il est né le 31 mars 1927 à Yuma (Arizona) de parents fermiers d'origine mexicaine. Il est décédé le 23 avril 1993 (à 66 ans).

À son époque, les ouvriers agricoles ne bénéficient d'aucune garantie sociale : ils sont parqués dans des baraquements, sous-payés au jour le jour, exposés aux pesticides, et toute velléité syndicale est réprimée. En cas de révolte, on joue une communauté contre l'autre : Philippins, Mexicains, Chinois… Les propriétaires jouissent de plus du soutien de la police et de la justice.

En 1948, Chávez travaille dans les champs de coton à Delano, où il participe à son premier mouvement de grève, qui est défait par l'embauche de « jaunes ». Il se marie la même année avec Helen Fabela. Le couple s'installe à San José, au sud de San Francisco, où ses conversations avec le prêtre de la paroisse l'éveillent à la question de la justice sociale.

En 1952, les Chávez rencontrent Fred Ross, un animateur du Community Service Organization (CSO), une association de promotion des laissés pour compte de la société américaine. Il devient volontaire, salarié à plein temps, puis responsable national du CSO. Par l'action directe (sit-ins, boycotts, piquets de grève…), il parvient à faire instaurer des assurances sociales (maladie, vieillesse et incapacité de travail) pour les ouvriers agricoles. Mais déplorant d'être éloigné de la base, il démissionne du CSO en 1962 et redevient ouvrier agricole dans les vignobles à Delano, où il crée la National Farm Workers Association (NFWA, Association Nationale des Ouvriers Agricoles), qui regroupe plus d'un millier d'adhérents, en 1964. Son emblème est un aigle aztèque noir sur fond rouge.

Leurs premières luttes furent une grève des loyers de 34 mois, pendant lesquels ils versent l'argent sur un compte bloqué, pour protester contre l'augmentation des loyers de leurs lieux d'habitation, des baraquements de tôle sans eau ni fenêtres, et une grève pour réclamer une augmentation des salaires dans une roseraie.

Le 8 septembre 1965, le NFWA rejoint les ouvriers philippins d'un autre syndicat, l'AWOC, en grève dans les vignobles. Des piquets de grève sont installés. Ils reçoivent l'aide du syndicat des dockers, qui refusent d'embarquer les caisses de raisin de l'entreprise en grève ; l'AFL-CIO et des initiatives locales financent les grévistes. Chávez utilise différentes techniques de lutte non-violente et de désobéissance civile. Il appelle au boycott des raisins des entreprises concernées. Le 17 mars 1966 débute une marche de 25 jours sur la capitale Sacramento : 10 000 personnes accueillent la marche, le 10 avril. L'entreprise Schenley ouvre des négociations, qui aboutissent le 21 juin. Les salariés obtiennent un contrat de travail et des augmentations de salaire. D'autres entreprises suivront, mais pas toutes. Le mouvement de boycott continue, les ventes baissent de 20 à 60 % selon les villes et les prix s'effondrent.

NFWA et AWOC fusionnent pour devenir UFWOC (United Farm Workers Organizing Committee) et s'affilient à l'AFL-CIO. Le 4 avril 1970, trois propriétaires signent un accord concédant un contrat de travail de trois ans, une augmentation des salaires, la cotisation à l'assurance maladie et à une caisse de développement économique, ainsi que l'interdiction des pesticides les plus dangereux. Le raisin produit par ces travailleurs reçoit la marque syndicale à l'aigle noir, aussitôt privilégié par les consommateurs. Le dernier carré des 26 propriétaires les plus intransigeants doit signer les accords le 29 juillet au terme d'une lutte de cinq ans.

Le mois suivant, Chávez s'engage dans une lutte victorieuse de deux ans pour les ouvriers du maraîchage dans la Salinas Valley. Puis, les exploitants de raisin refusant de renouveler les contrats de trois ans, la lutte reprend parmi les viticulteurs, ainsi que dans d'autres secteurs. Ce n'est que le 28 août 1975 que le parlement californien votera une loi reconnaissant la liberté syndicale dans les entreprises agricoles.

Et en fouillant encore un peu sur le net, j'ai découvert que le 31 mars correspond au "César Chávez Day", et que c'est un jour férié dans l'Etat de Californie

Il s'agit d'un hommage à son engagement pour la justice sociale et pour le respect de la dignité humaine.

Voilà pour l'info. Mais ce qui est sûr, c'est qu'aujourd'hui, les Mexicains sont toujours sous-payés (à peu près 10 dollars de l'heure) et qu'ils continuent de faire le sale boulot. Ici, ils travaillent beaucoup dans la construction, dans l'entretien des jardins, dans les cuisines des restaurants, et dans les champs.

Ca fait déjà longtemps que j'aurais dû parler du cashback dans le blog.

C'est une pratique qui ne se fait pas en France, et c'est justement... drôlement pratique.

Alors voilà le principe. En fait, quand tu vas dans ce qui est l'équivalent d'un supermarché (Trader Joes, Whole food...), que tu es à la caisse et que tu mets ta carte bleue dans la machine, l'écran te demande si tu veux du cashback. En gros, ça fait office de guichet de retrait. Et si tu notes oui, la machine te demande combien d'argent tu veux. Et après, tu quittes la caisse avec du cash.

Bon, par exemple, tu achètes pour 25 dollars de courses, et tu veux avoir du liquide. Si tu demandes 50 dollars, le caissier encaisse 25 dollars + 50 dollars, et en partant, il te donne 50 dollars.

Psychologiquement, c'est très positif car tu as dépensé de l'argent, mais tu repars également avec des sous. Tu peux même avoir l'impression de repartir plus riche qu'en arrivant, avec en prime, un panier rempli. Cooool !

Il faut être crétin pour y croire, mais on peut toujours faire semblant. En tout cas, moi j'aime bien que le caissier me donne quelques billets. Ca inverse un peu les rôles.

Trève de plaisanterie, l'avantage, c'est de ne pas avoir à trouver une machine de retrait pour carte banquaire, et surtout, de ne pas payer de frais s'il ne s'agit pas de ta propre banque, pratique essez courante ici.

Mercredi, on est allés danser avec notre copine, Nadine à Sausalito.

La danse des 5 rythmes. Le principe est de commencer par des mouvements lents, puis de bouger de plus en plus, et de terminer de nouveau par du lent. Bref, c'est le principe de la vague.

Nous, on se moque complètement du côté spirituel que revêt le concept. Pour ceux qui ne s'en seraient pas encore aperçu (mais qui franchement ?) le spirituel n'est pas du tout mon truc. Ni celui de Moham.

Bref, on y est allés pour s'amuser, pour danser et pour faire un peu de sport. C'est toujours plus fun que le jogging.

On a bien rigolé, et bien bougé.

A la fin des deux heures, j'étais cuite. Morte.

Sur place, il y avait trois ou quatre allumés (spirit à fond les manettes), mais vraiment très peu, et la plupart des gens étaient tout ce qu'il y a de plus normal.

En tout cas, je ne sais pas si tout ce travail énergétique avait pour objectif de nous relaxer, mais moi, en reprenant la voiture, je me suis pris la borne en béton qui était juste devant et que je n'avais pas vue... Une vraie brute !

Ca a fait un sacré BOOM ! mais la voiture n'est pas trop bousillée.

Bref, on a bien rigolé. On y retourne mercredi prochain. Mais en ayant mangé un bout avant, pour emmagasiner un peu d'énergie avant de la dépenser dans la salle.

La Corée du Nord a placé mardi 26 mars son armée en ordre de combat et a demandé à ses unités spéciales "stratégiques" de se préparer à d'éventuelles frappes contre les États-Unis, notamment contre les îles de Guam et de Hawaï dans le Pacifique, a indiqué l'agence officielle nord-coréenne KCNA. (info de France 24)

On devait ce soir se décider pour la destination de nos vacances de Pâques.

C'est quand même dans deux semaines et il serait temps qu'on se bouge.

On hésitait donc entre Big Island, à Hawaï ou la province du Yucatan, au Mexique.

On avait laissé tomber Mazunta, au Mexique, car c'est côté Pacifique et on préfère découvrir l'eau chaude des Caraïbes.

Moham. préfère ce soir qu'on aille au Mexique.

Devinez pourquoi ? Se frotter à une menace atomique ne le tente guère.

Donc, ça sera les Caraïbes.

Je ne vais pas me plaindre...

Alors voilà, en se baladant à Berkeley, le week-end dernier, devant chez Rasputine, on a trouvé un grand panneau, qui comporte plein de noms de groupes de musique. On l'a rapporté à la maison et on a décidé de découvrir tous ceux qu'on ne connaît pas. En fait, on ne connaît que deux noms : Fun et Paul Mc Cartney.

Voici donc aujourd'hui un morceau du premier de la liste : les Shins.

On aime vraiment bien.

http://youtu.be/RoLTPcD1S4Q

Ce titre date de 2012.

Et en voici un autre. J'aime bien leur univers.

http://youtu.be/OHTSxw6zN1E

Bonne écoute !

Coucou ma super copine Séverine de Marrakech !

Oui, un petit dîner à la maison serait sympa. Ca c'est bien vrai !

Merci pour l'invit. mais à vrai dire, on a un peu la flemme de sortir ce soir...

On remet ça à une prochaine ? Le week-end prochain ?

Oui, sauf que ça ne va pas être possible. Snifff !

En attendant de tous vous revoir, nos copains du Maroc, on se fait des petits tajines. Voici une photo de celui de ce soir. Avant. Pendant. Après.

Séverine, tu en veux une petite assiette ? Je peux te l'envoyer par Fedex if you want ?

Retour sur Big Brother.

On nous espionne, et on peut le vérifier tous les jours. Quand on cherche un billet d'avion pour la France, par exemple, on reçoit sans cesse des pubs sur le sujet.

Mais hier, ils ont fait vraiment très fort.

Moham. écoutait des morceaux de musique arabe, et on s'est souvenu d'un groupe sympa qu'on n'a pas écouté depuis au moins dix ans : l'Orchestre National de Barbès.

Là, on s'est dit que ça serait sympa de faire une petite recherche sur You Tube pour réécouter un morceau ou deux.

Je tape donc : Orchestre, et là, incroyable, la première entrée qu'il me propose, c'est Orchestre National de Barbès.

Je n'arrivais pas à le croire. Pas d'orchestre philarmonique de Paris ou de Berlin. Non. Orchestre National de Barbès ! Il faut le faire.

Ca m'a scotché. Ce n'est quand-même pas le groupe qui fait le buzz sur internet.

Allez, pour rappel, un concert récent du groupe, qui tourne toujours.

http://youtu.be/ba_Hbk46uKE