Death Valley.
Mardi, on a donc, comme prévu, pris la direction de Death Valley.
Depuis Las Vegas, un vent violent soulevait sable et poussière. Juste avant d’arriver au park, on a fait une halte dans un lieu trop bizarre. Juste un café, un hôtel et un petit musée.
Mais le décor de tout ça faisait très bled du Maroc. Même les couleurs. Et même le petit âne en déco.
Sauf quand une bande de motards est arrivée...
Après, on a pénétré dans le park. Il faisait 95 degrés F, ce qui disait en gros qu’il faisait très chaud.
D'ailleurs, on est très vite mis en garde contre le risque de brûlure ou de déshydratation, par des livrets et des panneaux.
Death Valley possède quand-même le record de température la plus élevée enregistrée au monde : 56,7 degrés C.
Dans la Vallée de la mort, les noms des sites à visiter ont des appellations pas très cool : Badwater, Badlands, Devil’s corn… Ca met tout de suite dans l'ambiance, déjà que le décor est lugubre.
A l'endroit de Badwater, c'est le point le plus bas, sous le niveau de la mer, des USA. Moins 85,5m.
Sinon, le park ressemble en fait à une vaste carrière.
Du sable par ici, des cailloux par là. Du gravier par ici, et des blocs de rochers par là. En plus, il est tellement étendu que tu n’en finis pas de parcourir ce vaste chantier naturel. On était un peu déçus.
Et surtout, la chose que je voulais voir absolument : les race rocks, et bien ce n’était pas possible parce que c’était genre à deux heures de route (quand je disais que le park était très étendu…) et en plus, l’endroit n’était accessible qu’en 4x4… Grrrr !
Voici ce qu'on a manqué :
Des grosses pierres qui avancent seules, dans le désert.
Les scientifiques cherchent encore la raison de ce mouvement.
Plusieurs théories mais aucune certitude.
A défaut, malgré la chaleur étouffante, on a quitté la clim. de notre voiture et on a fait la balade du Golden Canyon. Des cailloux, des cailloux et des cailloux. On n'est pas allés jusqu'au bout car derrière chaque virage, on retrouvait le même paysage effrayant. En plus, on avait oublié de prendre de l'eau...
Un rocher en forme de tête de monstre... Brrrr !
Après on a fait encore une autre balade, au bord de l'eau. En fait un filet d'eau. Ce n'est pas le Colorado.
Et dans cette eau, vivent des petits poissons minuscules.
Et après ça, en continuant la route, on s’est retrouvés pris dans une véritable tempête de sable, au point de devoir arrêter la voiture, et de ne même plus voir où se trouvait la route. C'était dingue. En plus, là, on n'avait vraiment plus d'eau, et pas de réseau de tel et d'internet. Bref, on était dans une vraie version de la Vallée de la mort.
Et juste après avoir quitté le park, on est tombés sur un village qui ne ressemblait à rien : Trona.
Top pour un décor de film d’horreur. On imagine le gars qui tombe en panne par là. Chaleur, poussière, sable, vent, bicoques pourries et des cases de voitures entre chaque maison. Plus des genres de chantiers un peu partout autour. Au secours ! Qui a envie d’habiter là ? On est pourtant en Californie…
Ce village devrait s'appeler Trauma. Ca serait plus adapté.
Après, on a tracé jusque Bakersfield, et demain on va aller découvrir Yosemite. Bientôt la fin de notre périple dans les National Parks.
On a quitté ce park un peu en le fuyant, mais avec le recul, c'était assez marrant car il porte bien son nom. C'était mortel, mais pour de vrai cette fois...