On n'a pas pu faire le tour de l'île de Raiatea parce qu'il y a eu un problème sur le V12. Un V12, c'est deux piroques de 6 places, accrochées ensemble par deux balanciers.

   Photo prise sur internet.

En fait, un des points d'accroche entre une des pirogues et un des balanciers risquaient de péter. Donc, il n'a pas été possible de partir faire le tour de l'île.

A la place, on est partis avec un V6 (une pirogue de 6 places) et deux bateaux à moteur, sur un motu. Et là, on a passé un super moment avec des gens sympas. On a alterné entre baignade et rame. Moi, j'ai fait un tour après le pique-nique et ça m'a bien plu. Pour faire avancer la pirogue, on doit être bien synchro et on doit ramer en alternance à droite et à gauche, à l'inverse de ce que fait celui qui est devant. Une personne sur la pirogue est chargée de donner le signal du changement. À son signal, on donne encore un coup et après, on change de côté. Ce qui est dur, quand on débute, c'est de bien faire passer la rame d'une main à l'autre tout en gardant le rythme. Le dernier, celui qui est en sixième position, à pour rôle de ramer tout en donnant son orientation à la pirogue. Je pense que ça doit demander d'être assez bon. Les Polynésiens adorent faire de la pirogue. Et c'est vrai que c'est bien sympa. Il faut dire que le cadre est top ! Et quand il y a un peu de houle, c'est carrément génial. On en a justement eu un peu.

 Là, on m'explique comment tenir la rame.

 Voici le fameux V6. Et moi en seconde place, juste avant le départ.

La pirogue, ou le va'a, en polynésien, c'est vraiment le sport national ici.

Et quand on est bon, on peut vraiment bien s'éclater. La preuve :

 Là, on voit un V1, et à côté, c'est un V3.

On a aussi appris, avec des Polynésiens, à enlever la bourre des noix de coco et à les ouvrir avec le coupe-coupe, et également à récupérer l'intérieur, en rapant la noix. Le tout à l'ancienne. Ça aussi, c'est un sport national...

Quand on se baladait le long du motu, on devait faire super attention à ne pas se prendre une noix de coco sur le crâne. Et justement, à un moment, il y en a une qui est tombée au sol et ça a fait un boucan du tonnerre. Chaque année, il y a des morts... C'est un peu con de mourir comme ça. Après, on passait notre temps à regarder en l'air, alors qu'on cherchait des coquillages... Cherchez l'erreur.

Trouvé sur le net : Considérons une noix de coco, qui pèse au moins 2 kilos et qui tombe d'un cocotier mesurant 25 mètres de haut. La noix atteindrait la vitesse de 80 km/h, exerçant une force de 1000 kg. Cela suffit pour provoquer une fracture du crâne pouvant déboucher sur un coma, voire un décès...

Ça, c'est sûr ! Ça doit faire mal.

  Panneau trouvé sur le net, sur ce sujet.

Et comme toutes les bonnes choses ont une fin, c'est à 6 heures qu'on a pris l'avion pour rentrer à SF. 

On a bien profité. On a fait plein de choses. On a découvert de beaux endroits. On a rencontré des gens sympas. C'était génial ! Les seules bémols, c'est la chaleur la nuit et les moustiques. Tu ouvres la chambre pour avoir un peu d'air et ils viennent te pourrir la nuit. Et si tu fermes, tu crèves de chaud. Et encore, on n'y était pas lors de la période la plus chaude de l'année, qui est autour de février... Ouf !

On a 24 heures exactement de voyage à faire. Entre l'avion, les correspondances, le bus et le taxi, on arrivera à la maison, demain, dimanche, à 18h.

Et après, il va falloir repenser à l'école, pour une dernière ligne droite avant notre retour et notre réinstallation en France.

On a passé une super journée à faire le tour de l’île de Tahaa.

On a pris un bateau à Raiatea et on  a commencé notre tour à partir de la rivière de corail. On avait déjà plongé à cet endroit et c’est toujours aussi beau. On se rend à pied jusqu’au platier et on se laisse ensuite porter par le courant qui pénètre dans le lagon, entre les deux motus. On nage alors au milieu des coraux et d’une multitude de poissons multicolores. Le tout dans une eau chaude et d’une belle couleur verte. C’est très beau et très agréable.

Ensuite, on a repris le bateau et on est allés visiter une vanilleraie. On a appris beaucoup de choses. C’était très intéressant. Ils cultivaient également du tamanou.

 Et voici le Tamanou. C'est très bon pour la peau, pour les brûlures et pour aider à la cicatrisation.

Puis, de nouveau le bateau pour rejoindre un motu sur lequel on a pique-niqué. Et c’est également un endroit où des animaux blessés sont amenés pour être remis en forme avant d’être relachés en mer. On a donc pu de nouveau nager avec des raies et des requins. C’était vraiment sympa.

  J'adore nager avec les raies. 

 On a aussi vu ce fameux poisson qui se gonffle. Et se dégonffle...

 Et pour finir, on s’est rendu dans une ferme perlière où on nous a expliqué comment on arrivait à travailler les huîtres afin d’obtenir des perles.

Tout ça nous a pris la journée et on a eu de la chance d’avoir un temps magnifique. On a fait notre tour avec Julien Perret et il mérite bien un petit coup de pub. Voilà qui est fait.

On a terminé la journée entre copains et en préparant ensuite nos bagages. Eh oui ! Notre aventure en Polynésie se termine demain.

Mais comme on part le soir, on va d'abord accompagner toute la journée, le groupe de rameurs de pirogue, dont fait partie notre copine, pour faire cette fois-ci le tour de l’île de Raiatea.

J'ai fait aujourd'hui mon baptême de plongée. Quitte à plonger, autant le faire ici,dans le lagon polynésien.

Tout ça fait un peu frime, mais bon... c'est vrai que c'est mieux que dans une piscine.

Alors, voilà, ça c'est super bien passé. C'est marrant de pouvoir s'allonger à 5 ou 6 mètres de profondeur, sur le sable blanc, et regarder les poissons évoluer devant le masque. Le plus dur finalement, c'est le poids de la bouteille et de la ceinture de plomb avant de plonger, mais surtout à la sortie de l'eau, lorsqu'on doit gravir chaque barreau de l'échelle.

C'est super lourd !!!

Maintenant, il ne me reste plus qu'à sauter en parachute... dans une autre vie.

Et l'après-midi, on a loué une voiture pour faire le tour de l'île. Ça fait 90 Km. C'est très beau, côté mer comme côté montagne. J'ai pris des photos du marae. C'est un ancien lieu de culte. Certains polynésiens fréquentent encore l'endroit, par superstition.

Ça, c'est un gros bloc de corail percé de trous, dans lequel les gens viennent déposer des coquillages.

Ça a été une journée repas et copains.

On est allés manger et passer l'après-midi chez d'autres amis de nos amis, Ruth et Victor, et cette fois encore on les a trouvés très sympas.

Ils ont une très belle maison, très colorée, et très joliment décorée, avec une super vue sur le lagon.

On a passé un très agréable moment en leur compagnie, en plus d'avoir très bien mangé.

Que de "très" !

   Voici la vue.

 Et la même vue du lagon, mais avec un arc-en-ciel.

 Et le soir, c'est nous qui avions préparé le repas (tajine d'agneau et flan à la noix de coco) pour inviter Jerôme et Christiane.

Super soirée !

Ça nous fait du bien de renouer des relations sociales avec des gens sympatiques, curieux, intéressants, et conviviaux. Tout ce qui nous a bien manqué en trois ans d'expérience aux Etats-Unis...

Ça fait vraiment du bien. On en a un peu marre du chacun pour soi et du chacun chez soi. Et ça nous renforce encore plus dans notre choix de rentrer à Montpellier.

D'ailleurs, ce soir, avant de m'endormir, je feuillette des "Côté sud". Ça fait rêver.

Hier, on a passé la journée à attendre le bateau pour rentrer à Raiatea. Le temps d'attente est toujours très long à cause du déchargement et du chargement des marchandises. Mais le soir, on est bien arrivés chez nos copains. 

Et aujourd'hui, on a passé encore une journée de rêve. On a pris leur bateau et on est allés au sud de l'île pour rejoindre un très beau motu.

Le voici de loin :

 De loin, il n'a rien d'exceptionnel. Encore que... Mais de près, il est trop génial !

 Et à l'intérieur...

Les motus sont parfois achetés par de riches propriétaires. Ils deviennent alors privés.

C'est le cas de celui-ci, mais on ne s'est pas fait jetés.

Ça arrive parfois...

 C'était vraiment top aujourd'hui !

 Ma photo du lagon de Bora.

 Aujourd’hui, on est partis en bateau voir des requins, ainsi que des raies, plus tous les poissons qu’on peut découvrir ici.

On a d’abord nagé avec des requins. Pour cela, on est sortis du lagon. On a pris ce qu’on appelle : la passe. C’est le passage qui permet aux bateaux d’entrer dans le lagon car il n’y a pas de platier à cet endroit, et donc, pas de barrière de corail. C’est la seule passe de l’île et c’est donc également celle qu’on a empruntée hier avec notre gros bateau. A un moment, on a vu pleins de requins de récifs, des Pointes noires. Ils étaient autour de nous. Et plus au fond, on voyait des requins beaucoup plus gros : des requins citron. Presque tous les requins avaient un poisson pilote pour compagnie. C'était un super moment.

Voici le requin citron. 

Ils ont en principe une couleur un peu jaune, mais nous, on les voyait plutôt gris. Ils sont impressionnants. Ils faisaient 2,50 à 3 m.

Et voici le requin Pointe noire. 

Exactement comme sur la photo. Ils mesuraient à peu près un mètre.

Là, j'en ai pris un en photo, à partir du bateau :

Après, on est retournés dans le lagon, à un endroit où l’on avait pied, et on a joué avec des raies. Quand on pose la main sur elles, c’est vraiment doux. C’était génial.

Ensuite, on est allés dans un endroit qui s'appelle : le jardin de corail. C'était très beau, mais on a déjà vu mieux, surtout quand on était allés à la rivière de corail, près de l'île de Tahaa. 

Après, dans l'après-midi, après une petite sieste, on est retournés nager.

On gardera un super souvenir de Bora Bora. Le lagon est sublime et ce n'est pas un hasard si l'île est très touristique et plutôt dédié au luxe. C'est là qu'on trouve ces petits villages sur pilotis, la hutte se louant entre 600 et mille euros, la nuit. Et ça peut aller bien au-delà... Bref, avec nos 80 euros, on ne devait pas s'attendre à une pension au top, et effectivement, ça ne l'était pas. Mais bon, quand on veut cotoyer les riches, il faut savoir accepter notre condition...

 On espère recevoir quelques photos de nous sous l'eau, le jeune couple de Japonais nous ayant accompagné en mer, étant eux, bien-sûr, dotés d'un super appareil étanche. On a échangé nos mails et on attend. On rentre demain à Raiatea.

Ce matin, on a pris un bateau de marchandises pour rejoindre Bora Bora. Ça a été un peu galère car très long. Le temps que le bateau décharge sa cargaison, et le temps qu’il charge également, on a attendu 4 heures. Plus une longue traversée sans vraiment d’endroit confortable pour se poser. On est arrivés crevés. Par contre, on n’a payé que l’équivalent de 10 euros. C’est donc un très bon plan pour le prix, mais un mauvais plan pour la durée et le confort.

L’arrivée sur Bora est vraiment superbe. On est ici dans un autre lagon, mais les couleurs de l’eau sont toujours aussi remarquables. Entre bleu turquoise et vert émeraude. On est ce soir dans une pension, au bord de l’eau.

Il a fait très chaud aujourd’hui, mais on a eu une averse ce soir.

On va essayer de bien profiter de la journée de demain, car on reprendra notre bateau de marchandises vendredi, pour un retour sur Raiatea. Le prix est trop compétitif pour changer de plan.

On a encore passé une journée magique.

Nos copains nous ont amenés à la rivière de corail.

On a nagé au milieu de bancs de poissons multicolores.

On a drôlement regretté de ne pas pouvoir prendre de photos sous l'eau.

J'en ai pris quelques-unes du dessus :

 Voici l'endroit :

  Entre 2 motus, avec l'île de Bora Bora au loin.

 C'est trop trop beau ! Et plein de poissons multicolores. Top !

Et en soirée, on est allés voir deux films qui étaient projetés dans le cadre du FIFO : Festival International du Film documentaire Océanien

On a d’abord vu : My three families. C’est un moyen métrage australien qui traite des enfants volés aux femmes aborigènes, parce que leurs pères étaient blancs. Ils étaient alors confiés à des institutions catholiques. Sue Gordon, qui raconte son histoire, a été juge au tribunal pour enfants de Perth. Elle a perdu sa famille à l’âge de 4 ans et ne l’a retrouvée qu’à l’âge adulte. C'était très intéressant.

On a vu ensuite un long métrage : Kumu Hina. Ça raconte la vie d’un homme hawaiien devenu femme. Elle est aujourd’hui professeur de danse et directrice culturelle d’une école à Honolulu.

On a passé une bonne soirée, et les moustiques aussi certainement qui ont pu sucer le sang de tous les spectateurs durant les projections. C’était buffet à volonté, et bien qu’on se soit enduit de produits, on a bien été dégusté…

Putain de moustiques ! On les déteste !

Ce matin, vers 9h, on est allés faire du canoé et on a de nouveau nagé. Et après, on est partis à un autre endroit, pas très loin de la maison, pour aller encore découvrir les fonds marins, à partir d'un ponton. C'était fabuleux. On était comme dans l'aquarium de San Diego, sauf que c'était en direct live. On a vu des tas de poissons et de coraux aux couleurs extraordinaires.

Nos copains connaissent les noms de tous les coquillages et de tous les poissons, alors, on apprend plein de choses. 

Ensuite, j'ai pris le canoé et je suis repartie nager. J'adore chercher de beaux coquillages sous l'eau. C'est comme une chasse au trésor. J'y passerai des heures.

On a terminé la journée en faisant une marche qui mène au-dessus de la seule petite localité de l'île. Le mont s'appelle le Tapioï. C'est un ancien cône volcanique qui surplombe Uturoa, "capitale" des îles sous le vent. La vue de là-haut était magnifique.

Je mets forcément le mot capitale entre guillemets car c'est tellement un tout petit bled que ça fait vraiment bizarre d'appeler ça une capitale...

Bon, on n'a vraiment pas le temps de s'ennuyer et on a de la chance pour le temps. Il fait super beau.

On passe des vacances de folie. A+ !

On a passé une journée formidable.

On est partis faire du catamaran avec nos amis, et des copains à eux, Christiane et Jérôme, qui possèdent une société de location de bateaux.

On est allés sur l'île de Tahaa. C'était magnifique ! On s'est arrêtés à mi-course pour descendre un petit bateau à moteur et s'approcher du platier pour faire de la plongée. Le platier, c'est la bande de corail qui est à fleur d'eau et qui sépare le lagon de l'océan Pacifique. C'est aussi là que cassent les vagues. On a vu de superbes poissons et j'ai trouvé mes premier coquillages. Sous l'eau, c'est vraiment génial.

Le seul problème, c'est que j'ai un peu cramé... Demain, je garderai un T.shirt toute la journée, et même dans l'eau, et même pendant deux jours peut-être...

Les copains de nos amis sont également originaires de Montpellier et ils sont vraiment très sympas.

On a passé une journée de rêve sous le beau soleil polynésien.

JOUR 1

On est bien arrivés à Tahiti, tôt ce matin, et plus précisément à Raiatea.

La maison de nos amis donne directement sur le lagon. Et de notre chambre, on peut voir Bora Bora.  On ira y passer trois jours cette semaine.

Sinon, on a déjà eu l'occasion de faire du bateau et de faire un peu de plongée (palmes, masque et tuba) dans les eaux turquoises du lagon.

On est allés nagé autour d'un motu (se prononce : motou). C'est un îlot recouvert de sable blanc et planté de cocotiers. Le seul danger est de ne pas se poser sous un cocotier justement. Si une noix de coco tombe sur votre tête... ça peut faire très mal.

L'eau est superbe. Turquoise, chaude. Et on a déjà pu voir de grandes anémones, plein de poissons, de beaux coquillages. On va vraiment se régaler.

Le seul problème, c'est qu'il faudra être patient pour avoir les infos, et encore plus les photos, car la connection est très faible. Sans compter les coupures de courant…

Et sinon, bonne nouvelle : Les moustiques ne sont plus porteurs du chikungunya. Ouf !

Par contre, on a déjà appris à se méfier des Poissons Pierre, dont la nature chimique du venin est proche de celui du Cobra. C'est paraît-il extrêmement douloureux. Pour s'en protéger, il suffit de ne pas marcher pieds nus près des rochers car c'est là qu'ils aiment se cacher. Mais également dans les eaux boueuses. On trouve ces eaux aux embouchures des rivières qui s'écoulent dans le lagon. Comme il y a souvent des averses, ça draine pas mal de boues. En même temps, ses 13 épines dorsales peuvent très facilement transpercer une chaussure. Donc, le mieux est de ne pas marcher sur l'animal. Inch' Allah !

Voici la "méchante" bête. 

En comparaison, celle de la vive fait l'effet d'une caresse.

Et aussi, en nageant au-dessus du corail, j'ai réussi à m'ouvrir un peu la peau au niveau de la cheville. Une fois rentrés à la maison, nos copains m'ont fait mettre du citron sur la coupure car le corail adore se développer sur la chair humaine. Le citron sert donc à dissoudre ce qui aurait pu s'y implanter...

Et à midi, on a très bien mangé. Du thon cru, coupé finement et assaisonné de citron et de gingembre. Des petites salades, et du riz rouge… de Camargue. Nos amis sont d’Aigues-Mortes. C'est ainsi que dans leur salon, on peut trouver au mur une affiche de la feria de Nîmes.

Bref, c'est génial ! Il fait juste un peu trop chaud, et avec l'humidité, c'est difficile à supporter. On va donc passer beaucoup de temps dans l'eau...

Bon, on est entre de bonnes mains et on va passer des vacances géniales ! A + !

Deux photos pour finir ce message :

La bière de Polynésie :

    Une institution ici...

Et voici une moule... assez grande. La preuve.

Ça y est, on vient d'acquérir le matériel indispensable pour aller à Tahiti, à savoir : palmes, masques et tubas. Sans oublier la crème solaire !

Il ne nous reste à présent plus que les produits et accessoires anti-moustiques à acheter.

Ceux-ci sont indispensables, à cause de l'épidémie de Chikungunya. Rien que l'orthographe, le mot fait peur... Ce qui est sûr, c'est qu'on n'a pas du tout envie de choper ce truc-là...

 Ci-dessous, le plan de SF.

Le combat continue, également sur les murs de Mission.

 Stop shooting our sons !

Black lives matter !

Quelques photos prises sur les murs du quartier de Mission, à San Francisco :

 Alex Nieto a été tué par la police, il y a un an. Ces deux affiches rappellent ce triste premier anniversaire de sa mort.

Le vendredi soir, le 21 Mars 2014, Alejandro "Alex" Nieto, 28 ans, a été tué, frappé par 15 balles sur les 59 tirées par quatre policiers du département de police de San Francisco, sur Bernal Hill Park, sans aucune justification. Il a fallu 9 mois de lutte pour obtenir les noms des policiers impliqués dans cette tuerie.

Alex profitait ce jour-là du coucher de soleil, à Twin Peaks.

Un homme qui promenait son chien a appelé le 911 tout simplement parce qu'il n'aimait pas la tête de ce jeune Latino, issu de la classe ouvrière, sur Bernal Heights.

Des témoins ont attesté qu'il ne faisait que se promener.

Pourtant, un bataillon de policiers a été envoyé sur la colline pour l'affronter.

La première salve de tirs l'a couché au sol. La deuxième, de plus de dix tirs l'a tué.

Originaire de Bernal Heights, Alex dînait régulièrement à Bernal Park, avant d'aller à son quart de garde d'agent de sécurité.

Il a été tué sans aucune sommation. Un récit assez banal de la violence policière aux Etats-Unis...

Et aussi :

Les gens s'organisent et luttent dans le quartier de Mission, pour protester contre les expulsions. Ce quartier populaire est en passe de devenir un nouveau centre d'habitat pour les bourgeois de San Francisco. Les opérations d'expulsions se sont accélérées, notamment depuis que le bus de Google passe par là.